Il est incontestable que Fleming doit se retourner dans sa tombe en voyant l’utilisation des antibiotiques faite par les vétérinaires. En revanche, c’est dans mon lit que je fais des tours en voyant comment veulent nous accabler certains, nous vétérinaires pour petits animaux, de la responsabilité des antibiorésistances ; peut être pas toujours de manière bien construite. Dois-je me sentir responsable des 25 000 morts européens annuels liés aux bactéries ultra-résistantes 1 à chaque fois que j’injecte de la céfovécine ?
Auteur : Dr. S. Etchépareborde 07-10-2015Centre Hospitalier Vétérinaire des Cordeliers, 29 avenue du Maréchal Joffre, 77100 Meaux.E-mail : setchepareborde@chvcordeliers.comMots clefs : Cet article a été publié dans : L’Essentiel : p 7-8
Un lapin mâle non castré âgé de 3 ans et demi est référé pour une exophtalmie unilatérale gauche d’apparition rapide (48 heures). Le lapin est en bon état général, son appétit est légèrement diminué depuis 3 jours.
Il présente comme antécédent médical un épisode de conjonctivite bilatérale avec épiphora et un parage dentaire pour une malocclusion des dents jugales (M 1 et 2 inf G) respectivement 2 et 8 mois auparavant. L’environnement et l’alimentation du lapin sont corrects.
Auteurs : Drs Sophie Romain, Lucas Flenghi et Celine Levrier 05-07-2016
Service NAC – Centre Hospitalier Vétérinaire des Cordeliers,
29 avenue du Maréchal Joffre, 77100 Meaux.E-mail : nac@chvcordeliers.com
Les cardiomyopathies dilatés du chien : critères diagnostiques, pronostics et prise en charge thérapeutique
Les cardiomyopathies dilatées sont majoritairement primitives et affectent les grandes races (cause inconnue, avec une probable part de prédisposition génétique). Elles peuvent aussi être secondaires à une maladie.
Résumé
Les cardiomyopathies dilatées sont des maladies musculaires cardiaques, fonctionnelles ou lésionnelles. Elles affectent préférentiellement les chiens de grand format et se présentent sous différentes formes, dilatée classique ou raciales particulières. Chaque forme possède ses déterminants, et ses facteurs favorisants et prédisposants. Le diagnostic de ces maladies fait appel à la clinique, ainsi qu’à l’ensemble des examens complémentaires disponibles en cardiologie vétérinaire.
Le pronostic est variable, dépendant de la race, de la forme et du stade d’évolution. Les traitements sont soit généraux (prise en charge de l’insuffisance cardiaque), soit plus spécifiques (formes raciales particulières).
Auteur : Dr .É. Bomassi. 2015 Centre Hospitalier Vétérinaire des Cordeliers, 29 avenue du Maréchal Joffre, 77100 Meaux. E-mail : ebomassi@chvcordeliers.com
Cet article a été publié dans : Le Point Vétérinaire (2015) Cardiologie en pratique chez le chien et le chat: p.68-73.
Les marqueurs cardiaques : le NT-Pro BNP et la Troponine
Résumé
Les marqueurs cardiaques ont fait l’objet de très nombreuses études ces dix dernières années.
Il en ressort l’intérêt et l’utilisation majoritaires du NT-proBNP et de la troponine I dans l’évaluation des maladies cardiaques chez le chien et le chat.
Les informations issues des dosages biologiques de ces deux marqueurs couvrent l’ensemble des domaines d’évaluation des maladies cardiaques : diagnostic, pronostic, traitement, suivi et diagnostic différentiel. Ils sont actuellement pleinement utilisables en pratique clinique courante.
Auteur : Dr. E. Bomassi 2015 Centre Hospitalier Vétérinaire des Cordeliers, 29 avenue du Maréchal Joffre, 77100 Meaux. E-mail : ebomassi@chvcordeliers.com
Cet article a été publié dans : Le Point Vétérinaire (2015) Cardiologie en pratique chez le chien et le chat: p.26-31 0,05 GFC par article lu
De tous les bandages utilisés en orthopédie, le pansement de Robert-Jones (de son petit nom LE Robert Jones ou LE Jones) est certainement le plus connu et de fait le plus utilisé. Néanmoins, ce qui peut apparaître comme un « tas de coton » saucissonné dans une bande cohésive est en réalité plus difficile à réaliser convenablement qu’il ne le laisse supposer. Il est pourtant primordial d’accorder le plus grand soin à sa réalisation afin d’éviter que le bandage soit inutile, glisse du membre prématurément voire pire engendre des complications.
Auteur : Dr. S. Etchépareborde 12-05-2014 Centre Hospitalier Vétérinaire des Cordeliers, 29 avenue du Maréchal Joffre, 77100 Meaux. E-mail : setchepareborde@chvcordeliers.com Mots clefs : Cet article a été publié dans : PratiqueVet (2013) 48 : p 470-472