Douleur et hospitalisation
Sommaire
- Douleur: expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à des lésions tissulaires réelles ou potentielles ou décrites en termes de telles lésions.
- L’American Animal Hospital Association recommande aux vétérinaires de considérer la douleur comme le 4ème signe vital après le pouls, la respiration et la température.
Auteur : Dr. C. Bille 25-10-2014
Centre Hospitalier Vétérinaire des Cordeliers, 29-35 avenue du Maréchal Joffre, 77100 Meaux.
E-mail : cbille@chvcordeliers.com
Douleur et hospitalisation
Introduction
1999, Royaume Uni, une enquête auprès de 958 vétérinaires.
Seuls 53% des animaux subissant une ovario-hystérectomie et 71% des animaux subissant une chirurgie abdominale ont reçu un analgésique (opioïde ou anti inflammatoire).
Le chirurgien, dans 6,5% des cas estimait que « l’intervention chirurgicale considérée ne [provoquait] pas suffisamment de douleur pour qu’elle justifie un traitement ».
Physiopathologie
Le traitement de la douleur
- Pas de molécule magique.
- Abolir la douleur n’est pas possible.
- Objectif: supportable et adaptative.
Les anesthésiques locaux
- Lidocaïne, bupivacaïne.
- Action périphérique.
- Injection locale.
Opioïdes
- Morphine, fentanyl, méthadone, buprénorphine, butorphanol +/- tramadol.
- Actions centrale et périphérique.
- Antagoniste: naloxone.
a2 agonistes
- Médétomidine, dexmédétomidine.
- Actions centrale et périphérique.
- Antagoniste: atipamézole.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
- Carprofène, méloxicam, acide tolfénamique, cimicoxib…
- Actions centrale et périphérique.
Adjuvants
- Kétamine.
- Gabapentine.
- Amantadine.
- Benzodiazépines.
- Antidépresseurs.
Thérapies complémentaires
Associée(s) à une prescription médicamenteuse.
- Perte de poids.
- Massages.
- Physiothérapie.
- Thérapie par ultrasons.
- Stimulation nerveuse électrique.
- Acuponcture.